Alors, l'ange leur tendit la main. Ils sourirent. Tous les deux. Ils comprirent alors dans ce geste qu'ils seraient tous les deux ensembles ... Encore ... Toujours.Le bonheur emplit leur coeur, et ils étaient prêts à se laisser emmener partout où l'ange le voudrait. Et il se laissèrent guider ...
Il traversèrent les ciels ... Le premier, le second, le troisième ... Ils arrivèrent dans le cinquieme ciel ...
Ils rentrèrent alors dans un palais. Le palais était immense, particulièrement en hauteur. Les parois étaient d'or. Elles s'élevaient à une hauteur impressionante qui pourrait donner au palais une froideur accablante ... Mais telle n'était point le cas, car les parois d'or rééquilibrait la froideur de la hauteur. Equilibre ... S'il y a un mot qui viendrait à l'esprit de n'importe quelle âme au premier coup d'oeil, c'est bien celui-ci ... Equilibre. Tout ici y était. Le froid et la hauteur compensé par la chaleur de l'or, chaque élément présent était purement symétrique, la pièce était symétrique, les allées étaient symétriques, la disposition des rares objets étaient symetriques, chacun des objets étant à son tour symétriques.Et la grandeur démesurée du palais était elle même compensée par le détail extrèmement fin et précis de chacun des motifs qui ornaient chaque mur, chaque pillié, chaque plafond et chaque sol de l'endroit.
L'ange les guidait. L'ange et l'humain constataient tous deux qu'ils tournaient autant à droite qu'à gauche, et, même si leur sens de l'orientation était quelque peu diminué à cause du nombre de changements de directions et de la grandeur démesurée du palais, ils avaient là, l'impression de parcourir autant de chemin d'un coté et de l'autre du centre du palais .
Au bout d'un temps, ils arrivèrent devant une porte.L'ange les laissa alors et la porte s'ouvrit.
Une grande pièce, symetrique, avec, au bout, une femme magnifique, se tenant debout.
Athena ... La justice de Dieu. Athena est une archange de premier ordre*, et pour cause, Il faut que Dieu lui accorde une confiance sans hésitation pour la nommer à ce poste.
Sans même qu'on leur dise, l'ange et l'humain comprirent à qui ils avaient ici affaire.
Ils se prosternairent alors devant Athena, Juge du monde, des humains comme des anges, main droite de Dieu, ayant à présent tout pouvoir sur le devenir de leur amour.
Ils comprirent avec cela que leur bonheur était peut-etre compromit, qu'ils s'étaient trompés, semble-t-il. Alors, une peur emplirent leur coeur, prenant ainsi la place du bonheur qu'avait précédé.
Athena va rendre son jugement.
"- Voici un tribunal peu banal.
Commençons par l'ange s'il vous plait.
- Je vous écoutes.
- Vous vous êtes égarée sur Terre. Vous saviez que jusqu'à votre mort, vous ne pouviez pas retourner au paradis ?
- A vrais dire, je ne savais pas si ma mort y changerai quelque chose. Je savais que, vivante, il m'était devenu impossible de retrouver le paradis. Mais morte ... Non je n'en avais aucune idée. C'est de la souffrance dont je voulais me débarasser.
- Nous y venons. Vous vous êtes vous même donnée la mort n'est-ce pas ?
- Non ... Ce n'est pas du tout comme ca que je le vois.
- Non ?
- Non. Je suis un ange, j'ai atterit dans un monde humain. Mais les anges, tel que Dieu les a créés, ne peuvent vivre sur Terre, et vous le savez aussi bien que moi. Notez toute foi que j'y ai vécu assez longtemps. Et ce grâce à cet humain à coté de moi. Il m'a apprit l'espoir. J'ai espéré. Alors, je n'était pas heureuse, mais je n'était pas malheureuse. Je n'était pas optimiste, mais pas pessimiste. J'esperais, et je luttais, pour changer ne serait-ce qu'un peu la nature humaine. Mais il fut un moment où je perdis l'espoir. Alors, m'y accrochant autant que possible, je me suis mise a rêver. J'ai rêvé ... Rêvé ... Rêvé encore. Chaque rêve m'emplissait de bonheur, ce qui ne m'offrait pas l'espoir, je continuais à rêver. Au debut, je ne me rendais pas compte du contre-poid du rêve, car il ne m'emmenait pas loin. Puis, je rêvais de plus en plus, et bien sur, il fallait satisfaire l'équation de la justice que vous et Dieu avez posé ... Et à chaque rêve, il y avait du malheur, alors les rêves suivants devaient être plus forts pour contrer le malheur, et le malheur qui en resultait était encore plus grand ... Petit a petit, tout cela à contribué à éteindre ma lueur ... Comme une ampoule s'use lorsqu'on l'éteint et l'allume sans cesse ... Ma lueur était eblouissante puis semblait s'éteindre ... Jusqu'à ce qu'elle fusse eteinte ... Considérez vous réellement cela comme un suicide ?
- Ne conaissiez vous pas les conséquences de ces rêves ?
- Connaissez vous les conséquences de ce monde lorsque vous désirez plus que tout, conserver la pureté que vous a accordé votre créateur, et ce par amour même de votre créateur ? C'est, croyez moi, tres difficile. C'est impossible en fait ... On en meurt finalement ... Il n'y a plus d'autre possibilité que de rêver finalement ...
- Trouvez vous cela vraiment pur de s'éprendre d'un humain ?
- D'un humain tel que lui, oui. Il est au dessus de tous les autres humains. Et, bien qu'il soit naturellement bien en dessous des anges, il est conscient des vices qui lui restent, ce qui lui permet de les combattre, de les admettre, et, finalement, de les atténuer. Je me suis éprise de cet humain car certaines fois, il me faisait réellement penser à un ange ...
- N'est ce pas l'amour qui vous fait dire ca ?
- Vous avez la capacité de sonder mon coeur et mon esprit pour savoir d'où vient chacuns des mots que je vient de vous dire. Vous pouvez le faire, mais je puis vous dire avec une certaine assurance que mon esprit en dit bien assez plus que mon coeur pour que vous ayez confiance en mes paroles.
- Je vois ça en effet. Bien ... "
" - Passons à l'humain maintenant.
Vous avez commis une faute terrible en vous suicidant, et en vous éprenant d'un être qui ne devait pas être à votre portée. Qu'avez vous à dire pour votre défence ?
- Je ne considère pas cela non plus comme un suicide. Je ne suis pas mort pour mourir, je suis mort pour suivre mon amour. Elle est partie quelque part, j'ai voulu la suivre. Je n'ai pas fait cet acte pour ne plus vivre et pour abréger mes souffrances, j'ai fait cet acte pour suivre mon amour. Pour moi, me donner la mort était alors aussi normal que de la suivre dans un voyage par exemple...
Quand à mon amour, s'il est interdit, alors je n'ai rien à dire pour ma défence. Que pourais-je dire ? Je l'aime ... Plus que tout ... Pas par désinteressement pour gagner ma place au paradis bien sur (je suis de toute facon bien conscient que cette facon de faire est la meilleure pour finir en enfer) non, juste parcequ'elle est parfaite ... Je crois être le seul a avoir qu'elle était un ange ... Je savais les risques que je prenai ... Mais j'avais face a moi cette etre innocent en ce monde, d'une beauté envoutante, d'une perfection que je recherhais depuis tant ... Oui je l'aime, et si c'est un crime, je l'assume.
- C'est un crime.
- Alors je l'assume. Et ne le comprend pas ...
- Sache que la relation entre un ange et un humin n'a pour effet que de pervertir l'ange...
- Pas lui, dit l'ange. Des larmes coulaient le long de ses joues.
- N'intervenez pas s'il vous plait.
Bien que je vois dans votre coeur toute la pureté dont vous disposez, vous etes tout de même un humain, et vous avez des vices. C'est pourquoi toute relation ange/humain est strictement roscrite. C'est pourquoi egalement votre amour ne devrait-elle pas retourner au paradis, etant donné qu'elle a été visciée par votre contact. Toutefois, la durée de votre relation et la pureté de votre coeur me laissent penser que ... Peut etre ...
Bien ...
Voici donc mon jugement ... Sachez qu'il est irrévocable bien entendu.
- Commençons par vous, mademoiselle. J'ai sondé votre oeur, votre corp et votre esprit. Les quelques vices qui vous ont été transmis ne sont pas d'une grande importance, et ne sont pas contagieux. Par conséquent ils disparaitrons rapidement lorsque vous serez retourné au Paradis. Vous êtes donc libre. J'ai jugé que toute cette histoire a été entrainée par un accident, et que l'humain est en effet digne d'amour. Toutefoi, si, suite a un autre accident quelquonque, vous en venz a avoir une autre relation avec un autre humain, mon jugement a votre encontre sera plus sévère.
- Merci ... Merci ... Beaucoup ...
- A vous monsieur.
Vous avez enfreint de votre gré une règle primordiale de Dieu : avoir une relation avec un ange. De plus, j'ai sondé votre coeur, et même si vous disiez la verité, une partie de vous restait tout de même sceptique quand à l'avenir, et estimait que même si votre mort ne vous premettrait pas de suivre votre amour il valait mieux mourir pour s'arrêter que de vivre encore sans votre ange, ce qui, bien sur, est consideré comme une sorte de suicide.
Toutefois, il est clair que votre coeur est d'une pureté exceptionelle pour un humain, et, bien entendu, l'enfer ne vous est pas dédié.
Mais il est très important que vous sachiez que vous ne pouvez plus continuer votre relation avec l'ange. Nous allons donc redonner vie a votre corp matériel et vous retournerez sejourner sur Terre pour accomplir le reste de votre destiné.
Ainsi est le jugement irrévocable de Athena, Déesse de la justice "
A ces mots, les coeurs des deux amants accelera. La fin était la. La fin de leur histoire, la fin de leur rêve. Ils devaient maintenant se séparer a jamais. Lui, retourner sur cette planete qu'il haït tant sans celle qu'il aime, , elle, retourner au paradis sans son amour ... Ainsi finit donc leur histoire ... Sur ces mots ...
- Je ... Je suis content ... Que tu rentres au Paradis ...
- Ne le sois pas alors ... Car sans toi le Paradis sera pire que la Terre
- Je t'aime tellement ... Pourais-je tenir sans toi la bas ? Le pourais-je vraiment ?
- Oui. Tu m'oubliras. Te souviens tu de ce que tu me disais ?
- Oui ... Au debut, ce sera tres dur ...
- Puis, ca s'arrangera ...
- Et ce qui était triste s'effacera ...
- Et ce qui était gaie restera ...
- Sous forme de bons souvenirs ...
- Dans des moments de douce nostalgie ...
- Je t'aime mon ange ... Je t'aime tant ...
- Moi aussi je t'aime ...
" Il est temps, on y vas"
- Non ... Non ... Lachez moi ... Laissez moi rester avec mon ange ...
- Il ... Il part ...
- Lachez moi ... Juste quelques minutes ... S'il vous plait ...
- C'est ... C'est ... finit ... ?
- S'il vous plait, laissez nous nous parler encore ...
- J'aurais tant aimé ... L'embrasser ... une derniere fois ...
- Lachez moi ... Laissez nous vivre notre amour !!! Laissez moi la voir, au moins une dernière fois ...
- J'aurais tant aimé t'embrasser ... Encore ...
- Je t'aime mon ange !!!!!
- Moi aussi ... Je t'aime ... Mon amour ...
A jamais tu resteras dans mon coeur
Toi qui m'a offert tout ce bonheur
Toi qui a illuminé ma vie
Jamais tu ne sombreras dans l'oubli
Même loin de toi je t'aimerai encore
Toujours, tu resteras pret de moi.
Toujours, je resterai auprès de toi.
Je serai la ... Je le promets ...
Je t'aime ...